l’Encre de la nuit de Patrick Charles en Littérature Interdite

L’encre de la Nuit de Patrick Charles (chez Essor)

  • Littérature interdite par la poésie
  • par Rédaction

On dit de l’écriture qui du flegme, assume affirme autocritique présente l‘assurance de la réflexion poétique. Nom du personnage identifié : Patrick Charles au ‘je’ est auteur.

Il faut néanmoins s’interroger sur l’ordre mental de l’écrivain, sur sa composition qui soit elle structurée, ou fait dans l’automatisme. Cela prend un déchiffrage avancé de la langue utilisée, s’il y a de la pensée proverbiale, il fait bien trop tôt pour le retenir.

De l’adverbiale. Il s’affine : adverbe de lieu, de temps, de manière, d’affirmation, de négation, doute modal liaison relation logique quantité interrogative exclamative. Surtout de manière en e-amment, tel si l’encre se range : observation du déploiement, déjà obligé par l’adverbe de liaison. Il s’explique : objet qui procure de l’émotion de l’âme du poète, nourrit sa poésie.

Extrait : «Mon âme vogue sur la mer calme de nuit. L’eau change de peau. La nuit, elle a la couleur de l’encre : mon dirait que l’ébène y était trempée. Dans le silence qui s’abat sur les eaux nocturnes, où nul vent ne souffle, mon âme s’agite. Des animaux marins émergent et tirent ma barque vers le bas. Sous le toit de la mer, la tristesse m’attend. Les gladiateurs qui, par le passé, ont transpercé mon cœur m’y accueillent en grandes pompes. La nuit me jette impitoyablement dans la gueule ténébreuse de mes prédateurs

Poète existentialiste, il laisse en page (8) l’impression de pouvoir se laisser dire de son œuvre. Faudra-t-il le lui dire à la fin : «Par des ténèbres de la mort» qui dansent. Oui, il nous accorde en effet de ce devoir d’être lui-même avec des inductions, donc les ténèbres […] dansent. Par l’épaisseur. Est-ce le tutoriel du pédagogue ?

De sa notion de l’algorithme quand il parle de «calculatrice de l’envie» en page (10), quelle limite s’il rend la tâche ardue d’intérêt pour le critique : nuit égale amour sexe.

«L’harmonie que forment nos voix Caresse les oreilles de la radio. Marvin Gaye préfère notre musique…. il arrête brusquement de chanter». Cela se passe la nuit, il écrit. Charmant !

Quand il parle de la terre, c’est dans un contexte de globe, globalité terrestre. Le café y est bien qu’amère que noir quand il parle des migrants qui traversent les barbelés. Il assure qu’«il y a la vie en amont…en aval». L’existence tient.

On peut le comprendre en citant «ma cervelle», conscient dans un tout connu comme langage, dont obéit à la culture en l’emprunt sans dissection malgré son refus de suivre la foule, les mœurs. Poète, il s’avoue particulier avec : «tes seins, debout, bien arrondis Comme une mangue à peine mûrie…mes yeux jouent à l’autruche pour ne pas voir». Retenue de dire plus par pudeur ?

Il faut conclure, bien que structuré le poète se laisse aller à l’automatisme constructeur malgré la manie maso à s’ulcérer, telle une incantation pour…se croire !

S’il s’affranchit lui-même sans attendre de ce mentor qui n’existe, il frappera fort. Et, résonnera le temps de poètes de l’amour, mieux, ‘Comment tombent les femmes’.

ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé)