J’AIME MA GRAND-MÈRE par Joseph Pierre Léonard
[Note de présentation de l’éditeur. Haïti sur Haïti, et par l’Haïtien est en ce sens pour nous, inclusif et complémentaire. Mais, révélateur. ID, dans la préparation du numéro de mars-2021 sur la Journée internationale de la femme le 6 mars 2021, comme dans l’édition courante sur Haïti, a demandé à un écrivain haïtien, en l’occurrence Joseph Pierre Léonard, auteur de plusieurs réflexions type surtout en créole, s’adressant à une clientèle très spécifique et généralement mal perçue, de rectifier le tir de ces éditions helvétiques qui dans une tentative d’intimidation de la nouvelle élue à la direction du WTO/OMC (Dr Ngozi Okonjo), ont signé des rubriques péjoratives. «Grand-mère à l’OMC». Absentes à l’époque de Pascal Lamy à la même enseigne. P’tit manège ‘big’ dégradant, déjà vécu à l’époque de Doudou Diène (Sénégalais), rapporteur spécial des UN, sur la Suisse des «moutons blancs vs moutons noirs» de Christoph Blocher-UDC, l’antériorité du Trump-GOP, mais en Suisse. Bonne lecture !]
J’aime ma grand-mère; elle a de la sagesse pour aimer et bercer les enfants turbulents et baveux.
La grand-mère n’a pas perdu son chat. Elle est bien attelée sur sa licorne à corne aiguisée prête pour tout combat.Les faux joueurs veulent jouer avec tout le monde, refusant de respecter leurs propres règles. Celles qu’ils ont eux-mêmes rédigées pour les mettre en application. Ils veulent jouer dans l’assurance rassurante de gagner. Et pour gagner, seuls les coquins y parviennent.
Pour cela; ils ne font que tricher en jonglant sur les règles de l’arbitrage.
Les coquins y demeureront toujours coquins, rien que des coquins; c’est ce qu’ils ont appris à la vieille bonne école des négriers. Ils investissent, ils misent sur la rentabilité de leurs ambitions parasitaires.
Ils jouent à l’idolâtre-isme, en adorant leur propre laideur haineuse, se cachant derrière le rideau systémique d’un système hideux qui se vante humanisme humanitaire.
Malgré l’arrogance des eugénistes, plombés de leurs ego, prétentieux; ils commencent à baisser la tête et les yeux devant le regard des Chinois.
La comédie qui parait infantile, puérile même est un signe évident que les mites sont en train de détruire le mythe de la folie des grandeurs. Ce genre de langage dessine les débris d’un bateau naufragé qui a de la misère de se rendre à Gorée.
C’est l’élan d’une épave qui veut remonter en surface, prétendre se donner des allures de vrai.
Le temps a changé, mais l’aujourd’hui ne peut ramener le passé, ni réémerger pour représenter un passé si laid qui dessine la beauté des grimaçants.
Si ce n’est pas dans le sang, absolument c’est dans la tête, plus précisément d’une mentalité codifiée, aliénante par un système pervers et moribond.
Et, ceux qui veulent se ressouvenir. Qu’ils aillent visiter la grand-mère qui porte en mémoire les archives des baladins.
- 26 février 2021.
- Joseph Pierre Léonard
- Gangan mesaje / ibo thérapeute
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