«AVIAIRE ARCACHON» MARIT FOSSE : NO.26

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  • «AVIAIRE ARCACHON»
  • MARIT FOSSE : NO.26
  • Par Milord-Albertini

L’Arcachon et ses couleurs particulières, c’est avec cette perception que je pars en appréciation de cette toile de Marit Fosse qui revient avec la faune aviaire des années révolues. Même coloris hormis une texture qui répond à la ligne des vitraux (vidrio) de l’année dernière. Comme si un immense puzzle est en train de s’arrimer dans son univers pictural. Oui!

C’est Arcachon près du petit marché après Thor le volant en Haïti, avec ses bougainvilliers hauteur de ses flamboyants abritant ces cloches (datura) où l’on voit ce genre d’oiseaux rares qui ne sont pas des perroquets. La ville d’Arcachon en France n’en dément pas non plus de cette perception. Curieuse lumière qui apporte sa vie enivrante.

Arcachon s’y prête bien à la mémoire sympathique que je cultive pour de pareilles occasions de vie d’artiste.

La toile du dessous qui n’est pas entremise ici, même famille du perchoir distingué, ses motifs confirment alors, soit la tendance, soit la technique d’empâtement étant donné que Marit Fosse travaille à l’huile, ses toiles.

Aussi, l’aviaire superposé en duo en contresens symbolise le couple comme la solitude dans la pensée de l’artiste tel dans la réalité de l’espèce.

En outre, la définition ramenée à l’impression de brume ne jure pas avec l’éloignement défini par les mensurations, même si elle a gardé a priori l’effet du reflet symbolique du dessous pour l’un et non pas pour l’autre. Est-ce de la liberté? Peut-être, mais je crois mieux à l’horizon pour celui du dessous, et à l’expression du ciel pour le plus haut perché. Saura-t-on  lire là que le relief est du jeu ou écailles de neige, car elle  est nordique de naissance.

Mais, quelle surprise quand je considère l’illustré latéral.

  • Deux questions néanmoins à savoir: qui est Marit 2024?
  • Ensuite, si l’art a évolué, que dire du marché en 2024?

Ce n’est donc pas sans surprise que je dresse ce bec à picorer en face d’un passé si éloquent de ces perroquets qu’IDC a choisis il y a de cela quelques lunes pour illustrer un univers de lecture diplomatique entre le globe dans le bassin du Palais des Nations et l’aile bien connue de ce vaste palais dans la fastueuse cour photographique naturelle pour les amants de l’art, sur un arbre perché. Ce n’est pas une commande ni une association d’idées, car Marit m’a envoyé la photo de la toile No.26 cette semaine, c’est le hasard qui lui a valu cet effet miroir où les couleurs s’interpellent et se rappellent. La différence réside malgré la toile, dans l’aspect d’un côté, le grand air, de l’autre côté en dépit de la branche, du symbolisme de vitrail par défaut de texture apposée qui offre au soleil un droit de passage qui retient à sa manière une partie des rayons du soleil pour offrir un autre spectacle indépendant, par exemple au niveau de ces baies de cette aile du Palais des Nations à Genève. Remarquons les reflets appropriés du bleu céleste brisé, avec le dos, du jaune avec le dessous même par inversion dans les proportions, de l’étendue céleste vue de la branche qui sépare le dessous confondu à l’horizon par manque de définition présenté en une forme de brouillard.

Je dois préciser que les perroquets sont d’une série dans laquelle j’ai su choisir en ce temps-là les éléments au même titre que les positions, toujours avec le rapport de la branche haute ou suspendue qui n’est pas un vol plané ni une marche aviaire en quête de nourriture sur le sol. Oui, l’oiseau est attaché jusqu’ici à sa branche dans la pensée de Marit Fosse.

Le hasard n’existe pas dit-on fièrement, ici alors l’art rime avec Arcachon-Ouzbékistan.

ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé).