NOTE DE PRESSE DU 8 FÉVRIER 2018
de : Florence JARRIER
- 37 Bd Ornano
- 75018 Paris
- florence.jarrier@gmail.com
- Paris, le 08 février 2018
à : Monsieur Emmanuel MACRON
- Président de la République
- Palais de l’Elysée
- 55 r du Faubourg St Honoré
- PARIS 75008
Monsieur le Président de la République,
Vous voulez moraliser la vie publique, réaliser des économies et valoriser l’efficacité au travail.
Fonctionnaire civile au ministère de la défense, j’ai refusé de participer à des détournements et j’ai géré avec rigueur un bureau de marchés. La hiérarchie a trouvé mon honnêteté et mon efficacité gênantes : pour tout remerciement, le ministère m’a mise d’office 26 mois en arrêt de maladie pour raisons psychiatriques et m’a licenciée sans droit à indemnités de chômage ni retraite. J’élevais seule mes enfants. Aucun psychiatre ne m’a estimée malade mentale. Aucun représentant du personnel n’a participé à ces mesures.
J’ai été licenciée par le directeur du personnel qui n’a pris en considération ni mon honnêteté, ni de mon efficacité, ni de ma volonté de travailler. Il s’est arrogé le droit de statuer sur des questions médicales en lieu et place de médecins. En outre, l’arrêté de licenciement vise des mises en demeure discriminatoires et un avis favorable d’une commission administrative paritaire non existant. Mon dossier administratif et l’expertise du propre psychiatre du ministère témoignent de mon « importante dévotion pour le travail ». Le médecin a aussi écrit : « Elle ne demande qu’une chose, c’est d’être réintégrée dans des fonctions non humiliantes pour elle ». Il a par ailleurs constaté que je n’étais « en aucun cas agressive ni vindicative » et que mon « intellect supérieur était d’un excellent niveau ».
A ce jour, je n’ai pas pu faire valoir mes droits en raison des interventions auprès des tribunaux de l’équipe au pouvoir lors du début de la procédure. Vous ne pouvez pas vous réfugier en invoquant l’indépendance de la justice. Sous l’impulsion de MAM, aucun tribunal n’a examiné les pièces de mon dossier, excepté le tribunal administratif qui l’a fait sans respect du contradictoire et au vu de la lettre du ministre.
Mon site internet donne plus d’informations http://florence-jarrier.net/
Je vous demande de permettre ma réhabilitation et mon indemnisation.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l’expression de ma considération distinguée.
Florence JARRIER
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