DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). Offusqué du fait qu’on parle en Haïti de sa fille ainée surprise en train de fumer du pot. Barack Obama expulse, méprise. Qu’il prenne toute la place au Musée. Fermons les ().
C’est pourtant la routine. On se lève à l’aube en Haïti. Crépuscule au quotidien à l’autre bout. Heureux de ne devoir subir le prisme de saisons nordiques. La vie est si trépidante malgré le quota inégal des extrêmes socioéconomiques. Le profond désir de vivre habite le cœur. Le citoyen n’a par contre le temps de mener son projet à terme. Quel projet. À chacun sa foi, son parchemin, son ouvrage, son manuscrit, sa thèse. C’est un droit garanti de cette humanité. Il y eu d’autres hélas. Celle du pape Innocenzo VIII si on en parle. L’aube de Pic de la Mirandole a été son crépuscule. Mort empoisonné. Après 1804 en ce qui nous concerne, nous aurions dû croire que parler du crépuscule ferait dans les vœux, les plans de la France coloniale évincée. Coup de théâtre. Pont-Rouge, tel un crépuscule souhaité pressenti par l’Empereur, la notion a carrément pris place. Nouvel élixir. Importe peu le chercheur de l’époque en neurosciences, terme usité en modernité, erreur stratégique, auto-rétrovirus, crépuscule étourdi. Pont-Rouge nous permet ainsi de sauter la répétition historique car il y en a eu. Retrouvons-nous en 2016, avec le crépuscule naturel de ceux qui ont fait l’ère Duvaliériste. Ils étaient instruits au point de vouloir corroborer une révolution, l’excuse ne leur est donc due. Le crépuscule n’est plus un effet du quotidien chez eux mais fait tellement peur. Eux qui ont provoqué le crépuscule dans la vie du citoyen tandis que pointait à peine à l’aube. Ce n’est donc une saison mais un quotidien qui hante l’esprit. L’esprit de serviteur de Duvalier. Qui serait Gasner Raymond aujourd’hui quand on considère Dany Laferrière ? Ou, les thèses de René Depestre dans la proximité immédiate de Michaelle Jean (Canada/Francophonie). La question pour ceux qui à l’aube de leur vie, trouvaient leur réponse ainsi, soit « prince, je suis au service de Duvalier », devient un abrasif personnel à l’aube du crépuscule. Ils constatent que de leur ambition ils ne seront jamais celui en qui la République aura placé confiance. Devant nager dans l’ombre de. Aux yeux de leurs enfants. Qui sont-ils et dans quelle vie ont-ils vécu, quelle image à l’étranger, pour avoir été aveugles ? Échantillons vivants, enfants de 1804, Dr. Rony Gilot, oncle du candidat Jude Célestin, Dr Serge Conille, père de l’ex-PM Garry Conille.
Permettez une évocation littéraire hors contexte mais ayant un rapport tellement profond. Je retire l’extrait du livre L’Ultime Gardien de Carlo A. Martigli qui met en relief une rencontre entre le pape Innocenzo VIII et Giovanni, identité de Pic de la Mirandole. Rome, lundi 18 décembre 1486. P.78, chap. 13. « Votre Sainteté ». « Assied-toi, on fils, et raconte-moi tout ». Votre Sainteté, c’est vous qui m’avez fait appeler ». « Veux-tu te confesser ? As-tu commis un péché dont seul le pape peut t’absoudre ? ». « Je me suis confessé hier, je n’ai donc eu que quelques heures pour commettre d’Autre péchés ». « On ne sait jamais. Peut-être, pendant la nuit, t’es-tu abandonné à une pensée peu chaste. Je crois que plus d’une jeune fille soupirerait de plaisir avec un jeune homme de ta beauté, sans parler de ta noblesse et de ta richesse ». « Cette nuit j’ai dormi profondément, Votre Sainteté ». « D’accord, d’accord, répondit Innocenzo agacé, quoi qu’il en soit ego te absolvo a peccatis tuis in nomine patris, filii e spiritus sancti ». « Amen ». Et, plus loin, le pape lui dit « Bien, bien, mais venons-en au fait. Qu’est-ce dont que cette histoire des Thèses que tu as publiées ? Est-il vrai que tu veux me voler mon métier et organiser un concile ici, à Rome ? ». C’est en fait une première intimidation malgré la souplesse, mais qui suit une fréquentation douteuse du Souverain père.
Pic ayant pris congé du Pape, l’auteur poursuit : « Il descendait l’escalier qui menait au cloître quand une main forte robuste lui empoigna l’épaule ». L’inconnu lui dit : « Allez à Florence dès demain. Rome n’est plus sûre pour vous….» Conseil ou intimidation mais la proximité n’était plus l’amicale papauté mais une main forte sur l’épaule. L’histoire rapporte que Pic de la Mirandole, super génie qui voulait publier une quantité incroyable de thèses mourut empoisonné. Sans coupable avéré. Si Pic avait vécu ses thèses à la l’âge de la sagesse, que serait l’église aujourd’hui ? Puis, le pape. Que serait la politique et la politique haïtienne en particulier avec ses relations internationales citées par le Président Jocelyn Privert, aux Nations Unies, et, ses relations d’avec le Concordat. Comprenons qu’en 1486, Haïti telle que connue aujourd’hui n’exista dans un rêve, dans une thèse. Transposons le monologue !
Menace en politique haïtienne avec le plus connu. Ère Duvalier. Nos universités se la doivent car c’est le plus haut niveau d’études auquel sont soumis ceux qui sont appelés à diriger le pays dans une nouvelle ère dite numérique et dont on ne sait qui sera et que sera l’avenir de ce pays. Quand Rony Gilot par exemple regarde la jeunesse d’aujourd’hui, quelle est sa pensée fondamentale ? Considérons de notre côté son implication à titre de conseiller à la présidence à un moment particulier de transition, de provisoire. Pourquoi Gilot quand nous devons comprendre que le crépuscule de citoyens n’arrivent plus avant l’aube, dans ce pays ?
Vertallis, congrès. Une rencontre et non la moindre. Dr. Roger Lafontant se dresse comme le récupérateur du. Malgré déchu d’une époque. L’homme n’a pas changé. Le pacte électoral menant à la victoire de JBA aux urnes, va être violemment perturbé par sa tentative de coup d’état. Pire, il veut vendre un enfant de 1804 à tonton qui achète la tête de communiste à n’importe quel prix. N’importe quelle condition. La question si elle est essentielle dans le contexte-ci, elle est impérative par le fait d’un besoin de vérité. Rony Gilot ne publie-t-il pas, selon sa conscience, sa mémoire, selon sa compréhension, sur l’ancien do. Alors, où était Dr. Gilot quand Dr. Lafontant braillait ? Connaissait-il si bien le personnage, avait-il su, si ce fils bâtard rencontré à Genève en 2010, exista, fruit du viol d’une domestique de papelafontant, vivant à risque avec sa mère dans la localité de Boca Chica RD, en situation périlleuse. Ce Dr. Roger Lafontant réputé tortionnaire, n’a jamais été dénoncé publiquement par Dr. Rony Gilot, pour cette infamie. Ce n’est là une accusation, une hargne tardive. C’est un fait et une appréciation qui permettent de mieux discerner la portée de la perte en vertu de celle de l’agression. Pic de la Mirandole en est mort de cela. Plus de cinq-cents ans plus tard, Gasner Raymond mourrait non empoisonné, mais torturé, jeté au chacal, en Haïti. Paradoxe, terrible crépuscule qui prévalu pour toute une nation issue de 1804, aux yeux mêmes du Français. Et Gilot ? Je ne suis en guerre contre Rony Gilot en publiant cet article, loin de là. Historicisme !
2010 s’impose. Il faut une reconsidération du facteur Haïtien. Mais, comment. Il aurait dû, témoin privilégié, décrire dans ses ouvrages politiques conjoncturels de 1957. Il ne saura nier, peu importe le nombre, mais la nature de ces menaces, de ces intimidations, de ces crimes. De crépuscules imposés dès l’aube de vies républicaines haïtiennes. Époque où la monstruosité du pape anticommuniste qu’est le Dr. Henry Kissinger réclamait des têtes au nom de sa politique personnelle, pour une conscience putride. Et, le Duvaliérisme livrait des enfants de 1804, pour ce besoin égoïste d’une politique barbare. En accompagnant, en conseillant, en orientant, en 2016, nous devons savoir si nous sommes dans l’option aube ou dans un exercice crépusculaire par défaut, dans la pensée. Le passé ne peut être introverti par une amnésie collective quand le futur ne fait dans la clarté. Nous aurons probablement un nouveau président élu le 9 octobre prochain. Un mandat de (5) ans. Influence étrangère ou affirmation républicaine, telle est la question vitale qui suit l’ère vicieuse de la présidence Martelly.
Nous sommes au carrefour sensible d’une redéfinition globale des forces dominantes locales et internationales. Engagé pour Haïti, j’ai étalé de pistes à suggestions utilitaires comme offrir l’exil à Bachar en Haïti, dès le début de la crise. J’ai suggéré à la présidence Martelly d’offrir une résidence dans le Sud à Lula, pour contrer l’effet Clinton et créer une surenchère. Bien que plus tôt j’eusse réclamé auprès des UN, l’accompagnement stratégique Clinton pour aider à la reconstruction. D’une part, Lula aurait pu éviter tous ces tourments à domicile car la rumeur circulait déjà au Grand Palais. En remerciement à la coopération technique du Brésil, Haïti l’aurait accueilli afin d’éviter une telle gifle à Rio. Et, d’autre part, sa présence aurait pour effet de calmer les ardeurs de Clinton dans la gestion des passations de marché. Voie de conséquence, nous aurions dû accueillir aussi, Nicolas Sarkozy, car c’est un homme influent qui sait rebondir. Et de concert avec Clinton en Haïti, lui enlevant l’exclusivité, la République aurait tiré ses épingles du jeu. Les crédits étaient là, pour créer le Comité International Carnaval en Haïti et ériger le Musée Mondial Carnaval du même élan. Le clan rose avait tout à gagner mais n’a su se saisir de l’occasion pour instaurer en accéléré et avec un panel de parrains influents, l’axe de ce carrefour bancaire international et économique dans le triangle la Havanne-Kingston-Carrefour, expliqué dans Carrefour Autonome.
Ceci, en double objectif. La stabilité politique recherchée aurait été par effet pédagogique rentable pour les besoins de la société. Nous sommes ainsi dans l’impasse technique d’un vote inutile sur l’accueil de capitaux étrangers, géré par l’absence d’expertise du banquier Carl Braun et du discours tellement révélateur de l’incapacité de Jean Baden Dubois sur le facteur de-risking. Entendons-nous, la gestion et les conseils des ouvrages savants de Gilot ne mettent pas en action la diplomatie haïtienne pour négocier minimalement des délais sur une base technique et humanitaire, puisque l’ONU est encore à ce titre en Haïti. Haïti avait négocié la souplesse de l’embargo 91 par les bons offices de J-Jules Nicholas à Genève. Le Parlement ne doit donc souverainement, mis sous pression, dans un contexte de reconstruction, subir les assauts des autres États qui voudraient se laver la conscience par nos faiblesses. Sachant qui est qui. Pourquoi gérer le crépuscule des autres à la place d’offrir l’aube 2010 comme piste de discussion renforcée de supports diplomatiques experts. Raison pour laquelle je soulignais plus tôt, l’importance de l’amitié canadienne. Je pourrais surenchérir avec la suggestion de la création d’une plateforme numérique dure, de la série des Grands Procès de l’Histoire. Rony Gilot doit s’en rappeler. J’ai souligné aussi au profit de la paix mondiale, le besoin sous l’administration Bush, d’adopter Clinton aux UN, car, seul un Américain ferait entendre raison à un autre Américain. Ki moon est l’échec syrien. Alors, Haïti doit enfin agir dans sa conscience républicaine, offrant l’espoir de l’aube, à la place de la mort crépusculaire.
Sont-ils fondés, comment mesurer nos émotions et notre bagage utilitaire avéré. Anecdote. Une passion épidermique dénonce le plagiat d’une bribe de discours. Melania Trump inspirée. Michele Obama. Hillary Rodham Clinton candidate en campagne, son slogan est un véritable plagiat. Stronger together n’est autre que yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm ansanm nou sé lavalas. Traduction littérale du titidisme. Origine. Bill Clinton a reçu le président JBA en exil. Admiration, étonnement, incroyable pourvoir de l’homme autour de ce slogan. Il ne reniera ses commentaires d’alors. Concluons ainsi l’article avec un peu d’humour politique. Surpris du plagiat de sa formule miracle qui l’a porté président, l’ancien pape de La Salinnes reprend du service, terrassé du courant des émotions, s’effondre. Diagnostique inconnue. Poursuivons, langage de kabbale haïtienne. Sanction d’un loa tuberculeux, Hillary n’arrête de tousser. Pneumonie, faute de payer son dû à Aristide. Nous pourrons prolonger en humour sarcastique. Nous avions dit dans un autre article, que Donald Trump aurait intérêt à venir nous voir en Haïti afin de lui montrer l’esprit de la Ravine-à-couleuvres. Étonnement H-O publiait par la suite, que Privert aurait offert à Clinton son appui auprès des Haïtiens, en échange de faveur retournée. Ne voit-on pas Donald Trump courtiser et se rapprocher des Haïtiens, de Miami, en pointant les dérives des Clinton en Haïti. Plus que de l’humour, je dirais à Rony Gilot, si la relève n’est assurée, le crépuscule est nul à l’aube qui suit.