DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). Duvalier promit une révolution, la révolution l’a chassé ; Castro fit une révolution, elle le protège encore. Mao, mort. Hitler, suicidé. Fermons les ().
En présentant ici la poésie de Michaud Michel, je plante deux clous. J’ai l’accord tacite du poète pour telle utilisation car la forme compilée nous épargne de l’espace. Poésie qui fait dans une littérature spécifique, différente de ce langage diplomatique certes. Mais, utilisée parfois pour adoucir. Aigrir c’est selon. Michaud fait intervenir sa poésie, là, pour une appréciation de relations internationales. Je l’ai pourtant gardée sous embargo depuis sept ans en attendant la fin. Cette rétention n’était abusive mais un besoin de l’observatoire. Je la libère pour les besoins d’analyses car, avril 2008, je signais déjà Barack Obama Président bien avant la fin des primaires. Quand personne n’y croyait. Michaud idem. Autre point. Si je ne me suis replié sur une démonstration rhétorique diplomatique de fonctionnaire d’État dans cette chronique, je n’en suis d’ailleurs, le diplomate lui aussi vend de la culture. Haïti fait partie de la mouvance de Griot, où l’on rêve et vend son rêve artistique, mieux que la politique nationaliste. Des groupes musicaux antillais inspirés du lyrisme haïtien, par exemple Kassav, proposent une lecture régionaliste collective. « Aux Antilles sé la gen bel bagay ». Référence lyrique découlant d’Haïti perle des Antilles, cet aspect de droits humains qui valorise lieux, pays. Et, le tourisme y répond favorablement. Tel lyrisme est rendu aux Nations Unies pour vendre le kréyol avec le président Aristide : « gadé jan kréyol ap kalé banda nan loni ». Michaud est ici épidermique, défenseur du nouveau rêve. Lecture !
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