DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). En prison préventive à Tanguai quand le procureur de la couronne procède contre l’accusée à risque. Laquelle, si Iranienne, Canadienne, Irlandaise, au SCRS ? Fermons les ().
Nous sommes à l’heure où en 2009, je finis de publier les suites du voyage objectif Tuxtla Gutierrez – état du Chiapas mexicain. La découverte de ce qu’on nous a présentés sous le pont d’une appartenance afro-indigène, me laisse encore stupéfait. Je croyais cerner Mexico depuis le séjour d’étudiant à Veracruz. Allant vers l’état d’Oaxaca, rencontre d’afro-sudistes à San Juan Evangelista, Coatzacoalcos par Minatitlàn. Autre facture à l’opposée, San Luis Potosi, Durango, Ignacio Allende, Ciudad Juarez, etc. Un lien spirituel s’était dévoilé. Clin d’œil, éclair offert par la présentatrice. Cubaine émigrée, elle menait le Museo de la Marimba. Là où se conserve l’histoire originale importée et locale de la Marimba. Photos, pièces authentiques, symboliques, historiques. De retour à Genève, ce récit est retardé par les effets de la Grippe H1N1 aux souches mexicaines. Trois mois plus tard, soit à onze mois du voyage, le ciel éclairci permettait de transposer la récente trouvaille du correspondant étranger. Culture Maya ignorée du Commandante Marcos. Mieux, l’aube d’une visite historique. La GG du Canada « le plus haut niveau diplomatique du Canada », disait le PM Harper. L’ALENA reconnaissait que le voyage du député bloquiste canadien de l’époque de la guerre du Chiapas, était révolu. Cette fraternité est estimée à plus d’un égard. Canadien, le Canada l’étouffe déjà. Haïtien. Haïti l’ignore encore. Mexicain, l’État en abuse de son patrimoine. Où sont les Mayas noirs ?
Nous avons souvent sous effet post colonialiste, ignoré où sont dispersés tenanciers et tenants de la culture afro-ancestrale des énergies comme des économies. Taciturne malgré souverain, l’Haïtien par exemple ignore ce besoin de relations internationales avec le Mexique et ne développera, ne découvrira l’exil tricentenaire d’anciens esclaves noirs déportés par le troc, soit chez l’Aztèque, soit chez l’Incas, soit chez le Séminole en Floride. Soit chez le Maya visité, plus précisément chez le Tzotzile. Légende, histoire, croyance, on y trouve ces traces, parti d’Haïti et de Cuba. Incluant des Noirs libres. Quand ce même Haïtien sera atteint de tachyphémie dès qu’il s’agit de ses relations hostiles avec son alter ego, avec sa citoyenneté.
L’histoire du Canada de son côté ne saura mentir. Le facteur-da-Costa récupéré par Québec se forgeant en folklore d’excuses de littoral est un fait éloquent. Là, rien n’est fait en réalité. Objet d’échanges bilatéraux à la Délégation Générale du Québec à NY, ou à Paris, celle de Port-au-Prince existe-t-elle d’ailleurs, Paris croira de préférence à un amour de bassecour en Nouvelle-France. La réalité est donc un paradoxe refoulé pour l’Haïtien qui vit au Québec. Binational canadien, une ignorance volontaire de confort et d’indifférence. Existe-t-il un afro-Iroquois ? Un afro-Mohawk caché dans le fin fond de réserves anémiques, un afro-algonquin désabusé là où Trudeau se propose de mener une enquête publique sur l’histoire de femmes autochtones disparues, portées disparues depuis plus d’un siècle, un Huron noir ? Indifférence sans saillie des missions consulaires et diplomatique haïtiennes au Canada et du MAECH à Port-au-Prince. Mais affecté, on pleurera une Iranienne tri nationale accusée à Téhéran.
Étonnante hypocrisie diplomatique car on retrouvait chez les Oblats à Ottawa en 1901, un avocat haïtien dans les index onomastiques et des sujets, des archives nationales du Québec. Louis Léonidas Laventure. Les Oblats sont une communauté religieuse qui accueillait fort probablement dans le temps des Autochtones. Ces Nous, iront par contre admirer en voyage commercial organisés, les plages du Sud du Mexique, en ignorant que juste à côté, y vivent des communautés afro-indigènes issues des effets désastreux du Code noir. Scénario trijumeau rencontré en Colombie avec les afro indigènes du côté de San Andrès, Providencia y Santa Catalina, s’étonnant de la demi-mesure assassine du dominicain Bartolomé de las Casas dû au massacre, génocide, suicide des soctanas, sur les pentes abruptes du Canyon Sumidero qui traverse en partie le Chiapas pour se rendre au Guatemala. Notre réalité négroïde canadienne se résumera donc à l’infortune reconnaissance des représentations cinématographiques créoles chez Gérald Lechêne, ou les prestations musicales chez Touré, et la martinicarisation de la culture créole chez Piergérald. Ce reste ne sera que récupération personnelle pour faire dans la minorité visible édulcorée rentable, car l’assimilation par mélanine épidermique nous pousse indubitablement vers un nouveau mulâtrisme nord-américain dont les hyperboles évincent les paraboles infertiles pour la conservation du patrimoine de 1804. Ce n’est là du racisme mais la défense d’un patrimoine. L’invasion indigène par le Sud dans l’espace Nord de l’ALENA nous ramène à une réalité, nous Haïtiens dispersés. Afro-indigénisme et instruments africains.
Ne fabulons pas. Cette réalité nous rattrape de plus en plus avec l’immigration-papier-jardin pratiquée par le Québec de la cueillette de pommes ou maraichère. Elle nous amène des paysans mexicains de l’ALENA qui ne sont autres que des Chiapanèques-Mayas ou Tzotziles experts des cultures arborisées et piscicoles pour qui (1) dollar vaut tant de pesos. Le frère Maya Chiapas-Guatemala-Honduras est là, juste à côté. Notre déférence haïtienne oubliée pour ce besoin de rapprochement mieux ignoré des Missions officielles d’Haïti au Canada.
La question posée prendra certainement une allure de confrontation et de compétences entre le Canada multiculturel, le Québec francophile, les Amérindiens assimilés, les Haïtiens nés ou immigrés. Le facteur UNESCO étant déjà piétiné, considérons alors le facteur ALENA dans sa forme actuelle. L’enquête Trudeau ira-t-elle dans le vrai sens de la disparition des Afro-Indigènes en interrogeant le voisin rapproché ou silence-radio ? Il est évident que le malaise du Québec ne se situe à la même enseigne que celui des Haïtiens qui doivent d’ailleurs se demander sur quelle oreille je me suis couché pour soulever de telles considérations. Considérons alors le cas Pierre Toussaint. Faisons court avec l’essentiel qui est rapporté là-dessus par l’encyclopédie online Wikipédia https://en.wikipedia.org/wiki/Pierre_Toussaint.
Tous n’étaient esclaves géniteurs de cases de plantations, domestiques de domaines sans droits à la paternité. Il y eu du statut de père, des forgerons de l’histoire agrée. Une histoire cachée des émules noirs. Élevé au statut de Vénérable par le pape Jean-Paul II en 1996, Pierre Toussaint est rapporté né esclave à Saint-Domingue. Apprend, devient coiffeur réputé de New York, fréquente les maisons les plus distinguées. Femmes du monde, talents, grandes qualités humaines, s’installe à l’emplacement actuel de Chicago. Construit sa deuxième maison, établit un comptoir commercial en poste de ravitaillement pour trappeurs, marchands, coureurs des bois, autochtones. Marié depuis des années avec Kitihawa, la fille d’un chef local Potawatomi, selon un rite amérindien, il l’épouse à nouveau à la Mission de Sainte Famille de Caoquias, lors d’une cérémonie catholique. Kitihawa (dont le prénom a été christianisé en Catherine) lui donne un fils, Jean et une fille, Suzanne. Quel Haïtien de Montréal visitant NY, Chicago, s’en va à la quête de cette histoire pour retracer l’histoire de ces deux enfants-métis ? Ce n’est le soubresaut Trudeau qui nous monte en tête, au contraire. Chiapas-2009, l’indice Ray Joseph sont antérieurs. Plus tard, dans cents ans on parlera des rapports autochtones de l’ALENA et de présence de descendants Maya vers le Nord. Mais de l’indifférence haïtienne pour tant de Pierre Toussaint et de Louis Léonidas Laventure qui ont laissé une progéniture afro-indigène, comme à Caracas, à Baranquilla, à Panama, etc. Haïti se doit de se saisir de l’action Trudeau.
Les temps de responsabilité étatique s’annoncent pour nous, dans un concert orageux qui ressemblera de plus en plus au contexte de la genèse de la SDN jusqu’à sa chute vers une transformation onusienne. Nous avions perdu l’essentielle de la mémoire de cette époque et un usage de rappel historique nous oblige à des consultations externes qui dans cette ère numérique laisse une traçabilité qui entrave nos stratégies et nos projections vitales. La traçabilité étant dynamique dans les sphères d’hyper connectivité. Le post mortem de la prise en charge onusienne après le séisme de 2010 tire à sa fin. Haïti n’est pas en selle pour apprendre en amont du pipeline, les informations la concernant. Le départ des Nations Unies de la sphère haïtienne, s’il a souvent été évoqué, l’État n’est encore outillé pour une gestion qui répond à un standard plus élevé que la rentrée des troupes onusiennes sur le territoire. Et dans le cas qui nous concerne dans cet article, imaginons un instant des enfants de la culture afro-indigène chiapanèque qui auraient, par les bons soins de Museo de la Marimba, retracé des liens historiques réels les menant vers une région quelconque d’Haïti. En quête d’un rapprochement social ancestral authentique, voudraient rétablir les liens comme les droits, selon la constitution haïtienne. Soit par les effets du hasard d’une recherche scientifique du bagage génétiques de ces enfants de l’ALENA en transit au Québec. Nous ne savons même pas ce que cela pourrait vouloir dire. L’enquête Trudeau sur la mort et la disparition de femmes autochtones au Canada peut conduire n’importe où, là où l’histoire a été victime, soit de racisme, soit de politique raciste, soit d’abandon de nationalité par déchéance obligée par la migration de peuple sans plan d’émigration.
Si le Canada n’a de plan politique réel pour des retrouvailles, Haïti ne sera même pas un comptoir de reconnaissance tandis que les anales de l’histoire contemporaines du Canada, il y a un lien de la GG qui aura adopté une fille en Haïti et qui grandira avec un bagage culturel canadien avec une probabilité de rapprochement autochtone. Les indices pourraient s’élargir vers des familles spécifiques qui ont évolué à Baie James, à Maniwaki. Et, qui ont eu des enfants soit naturels, soit inconnus, soit non désirés, soit abandonnés, avec des peuples autochtones trifluviens et dans l’Outaouais (Québec), de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick. Scénario qui aurait pu facilement être considéré chez le voisin mexicain de l’ALENA. Combien d’Haïtien ont eu des enfants avec des Mayas, des Aztèques, soit à Veracruz, soit à Durango. Haïti a même recensé sous Duvalier, des enfants mexicains de famille recomposées de pères haïtiens et, qui sont restés vivre en Haïti. Les Séminoles de la Floride sont à la même enseigne. Et l’ALENA dans l’enquête Trudeau réservera bien des surprises. Ce n’est ici un besoin de simulation téméraire pour des bavardages médiatiques opportunistes en saison Trudeau. Il ne nous appartient cependant pas de citer des cas spécifiques mais nous savons qu’il y en a un peu partout et dans des circonstances peu reluisantes.
liens externes ajoutés:
28 septembre 2016 – http://ici.radio-canada.ca/regions/manitoba/2016/09/28/004-enfants-autochtones-vendus-rafle-autochtones-sixties-scoop.shtml – http://ici.radio-canada.ca/regions/manitoba/2016/08/19/004-rafle-soixante-1960-autochtones-reconciliation-reunion-famille.shtml – http://ici.radio-canada.ca/regions/manitoba/2015/07/24/008-rafle-annees-60-sixties-scoop-rencontres-guerison-autochtones-winnipeg.shtml – http://ici.radio-canada.ca/regions/manitoba/2016/04/22/007-recours-collectif-rafle-annees-soixante-sixties-scoop-autochtones.shtml
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