RELATIONS INTERNATIONALES DIRECTES
- Quand l’Uruguay réclame plus pour sa culture, pour son peuple, pour son existence
ID-C présente une esquisse de la présentation régionale ibérique de l’Uruguay. Notre compréhension part une fois de plus du contexte éditorial du numéro en cours, le tourisme comme axe de diplomatie pour la paix alors que ce pays est connu pour son attraction touristique, plein milieu de haute culture à la croisée des mondes qui ont traversé le riche continent
ID-C La transformation par la récupération, comme de bonbonnes de gaz propane usagées régénérées en pots de fleurs sur des terrasses de restaurants, culture-art de conservation que l’on retrouve aussi pour d’anciennes marques de voiture. Tout est sujet d’arts. Misons alors sur le moteur en vie. Qui ne trouverait pas en cela un rêve à dormir debout?
ID-C Si l’Indiana a connu sa gloire avec ses versions Lark fabriquées pour être livrées ailleurs aussi, pourquoi le Big Three, en fait: GM Ford Chryler, n’ont pas songé à construire le Grand Musée de l’Auto en zone ibérique? Des Amériques, par exemple en Uruguay, après avoir tant vendu la culture de marché à ce pays, à ceux avoisinants?
De solidarité et d’obligation!
ID-C Studebaker Canada qui a vu le jour à Hamilton ON a de son côté profité aussi de la manne de tout portefeuille confondu. Si la zone ibérique représente un immense musée mondial à ciel ouvert où des tonnes, des carcasses de voitures gisent tandis la seconde vie muséale aiderait à tout tourisme constructeur d’autonomies de toute cette zone ibérique d’Amérique.
POUCH DIPLOMATIQUE
Montevideo Uruguay, une autre vision diplomatique près de Buenos Aires
ID-C La question inversée est tout aussi vraie, pourquoi le MERCOSUR tarde à comprendre un besoin vital qui consiste à retenir d’abord ce qui constitue un patrimoine, comme Cuba l’a réalisé. Ensuite, créer la forme d’attraction régionale qui ramènerait en partage un circuit conservateur rotatif des musées de la zone, créer de fait la plus-value utile à eux.
Montevideo a certainement payé le prix des différentes crises récurrentes depuis plus de deux décennies. Les années de dictature, et par la suite la réforme structurelle prise dans un contexte de la puissante école américaine qui allait perdre aussi Détroit à son tour. Le mode de vie d’un peuple uruguayen qui a la réputation joviale allait lui coûter le prix d’une guerre économique qui le dépassait. Si parler de Détroit relate un tracé automobile, plus d’une ville en Uruguay expose tant de carcasses de voitures qui représentent un aspect patrimonial. C’est dans le spectre du touriste appliqué qu’Albina Gossens a recueilli des pièces qui parlent d’une problématique autant de la valeur de cette culture vivante.
Le numéro de mars 2023 exposera éloquemment un panorama qui relate de faits, de culture, de patrimoine, de modernité, de paysages marins pour les grands peintres, de créativité vestimentaire à l’honneur de cette industrie comme de son artisanat.
Albina Gossens nous a fait vivre ce que l’œil désintéressé découvre au fur et à mesure d’une visite. C’est là où elle photographié la fameuse Studebacker bleue indigo première génération garée sur la rue déserte, Calle San Jose connue de face, de tout touriste qui s’évade à ce sujet à tel point que les banques de photos l’exploitent probablement sans royalties de cartes postales à l’Uruguay touristique qui trouverait sa part. ID-C
ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé)