DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini
Entre (). Quelle est la carte de Guterres pour le multilatéral global ? Fermons les ().
À la croisée des chemins, l’on considère souvent ce qui en apparence fait l’affaire de la première perception. De la compréhension tout court. Ainsi, après le but raté du colistier qu’était Paul Ryan en 2012, le jugement d’observateur ne semble avoir changé. Le voit-on encore en extase face à l’adversaire rusé qui l’appela « my friend » en plein débat que Paul Ryan est entre temps devenu Mr. Speaker au Congrès. C’est un immense pouvoir dont le non-américain ignore souvent la portée. Apprendre la ruse, garder l’air docile, démontrer un tel leadership avant la guerre du vrai pouvoir.
Un agenda qui peut forcer la main du Président élu. Celle de toute la société en général. Amis et adversaires des États-Unis d’Amérique, à travers le monde aussi. Cet homme qui après le Vice-Président Pence représente l’alternative en suspensoir, lequel tout le monde semble prier pour qu’il n’arrive jamais. Oui, ce serait le signe qu’un double drame se serait produit par avant.
C’est ainsi que les initiés à DC regardent cet homme désormais doté d’un tel pouvoir que toute situation lui convient. Du sourire en accord avec la présidence comme celui en accompagnement en rogne de la présidence, il est là dans les pattes. Une humeur, un vote, un hoquet, un besoin ailleurs, une abstention, depuis l’après John Boehner, il règne avec ce sourire innocent. Une efficacité en outre, telle qu’on ne voit sa main dans les décisions importantes, stratégiques. Dans les peurs du Président. Désormais dans les technicités du vice-Président, au Sénat. Il est la clé d’un vote probable du Congrès qui fermerait la question aux juges sur la prérogative présidentielle en politique de sécurité. Mr Speaker interviendra-t-il avec le poids des Commissions ?
Qu’est-ce qui peut faire bouger Paul Ryan lui-même si ce ne sont ses intérêts politiques personnels puisqu’il n’est obligé de dévoiler son agenda. Surtout avec une majorité confortable ? Rappelons-nous de John Boehner dans l’affaire du dossier des immigrants illégaux aux États-Unis, sous l’Administration Obama. Mr Speaker ne se voyait ni pressé ni obligé par ce vote tandis que, aujourd’hui, Paul Ryan ne souffre plus de ce doute sur la capacité des Républicains de gagner malgré la controverse. Pire, chez le DNC, l’avenir qui suit la déception des Sanders-istes, semble redoutable pour ceux qui avaient comploté et perdu malgré tout. Tout perdu. Si Paul Ryan est un véritable Républicain, il va mettre au pas toute la migrance illégale connue en bousculant vivement le Président dans les mesures drastiques contre ceux qui auront commis le crime de se rendre complices d’hébergements illégaux, sourire aux lèvres. Aux frais du président. Paul Davis Ryan va réclamer son dû de la défaite de 2012.
Qui inspire donc ce Paul Ryan aux pouvoirs extraordinaires ? Personne ne connaît réellement ce Mr Speaker sinon successeur de John Boehner. Se renseigner auprès de Pelosi, est-ce la chose à faire quand on est Démocrate ? Cette femme qui a perdu pouvoir et influence n’a su regarder dans cette direction parce qu’elle aurait investi trop dans l’exercice anti-Trump tandis que, entretemps, P. Ryan bénéficie d’un capital politique et diplomatique que l’on ne soupçonne point. Il est au courant de tout ; allées et venues de la présidence, par défaut, qui plus est, il est en même temps la doublure de ces visites et requêtes qui doivent passer chez lui de manière incontournable.
Wikipédia : Né à Janesville Wisconsin le 29 janvier en 1970, il a des origines allemandes, anglaise, irlandaises. Sciences Politiques et économie à l’université de Miami en Ohio