DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ Par Dan Albertini
Entre (). Quand je dis Trumping the Mind, loin de moi l’idée de vouloir l’imposer. Samedi soir Rive-Sud de Montréal, je suis dans un dépanneur, j’achète du lait. Je m’adresse au jeune vendeur percé aux boucles en anneaux intérieurs. Je lui fais cette question : monsieur croyez-vous que je peux être président du pays si je le désire. Il me regarde, me dit : « oui ». Je lui dis soit vous mentez, sois vous ne connaissez votre pays. Le Canada, un PM, non un président. Oups, « je me croyais aux U.S. »; désolé, vous avez raison. Il m’associe Noir, USA. « Je pensais Trump » dit-il. Fermons les ().
La destruction du patrimoine mondial en Syrie est la responsabilité des pays qui s’y sont investis à tort et, rentrer la Turquie là-bas est une erreur grave qui va coûter à Ankara. L’irresponsabilité de la Russie est condamnable. Ces gens avaient une vie et on la leur a enlevé au nom des Nations Unies. Guterres arrive dans moins de deux jours à la place de Ban Ki moon qui part tranquillement avec une retraite dorée. Quel message apportera réparation en fonction directe sur le terrain ?
J’ai par la force des choses retardé le traitement de cet article initié en 2016, voulant espérer que la diplomatie pathologique onusienne parviendrait à trouver une équation de paix pour une situation de gangrène. Rien de cela n’est parvenu malgré la rentrée en fonction du nouveau Secrétaire Général des UN, A. Guterres. Ce monde propre à la propagande institutionnelle depuis les temps de Dag Dag en passant par Butros Boutros-Ghali pour aboutir à Koffi Annan, a déçu jusqu’à Ban Ki moon. Perez de Cuellar n’en parlons pas. D’ailleurs, l’ouvrage du journaliste Romuald Sciora, l’ONU dans le nouveau désordre mondial, s’il fait dans le selfihs-chronicle, relate sans détour, l’échec de l’institution de pullulement bureaucratique, du multilatéralisme résolument inerte, de déclarations molles. Les temps sont marqués pour une situation va devenir de plus en plus critique et ce par la faute du Canada aussi. Promettre quand on ne sait tenir de promesses, quand la haine est installée chez nous aussi, quand le racisme systémique est dénoncé à même l’ONU. Je me rappelle fort bien de l’époque post 9/11 où GW Bush, décrié par Bob Woodward sous le titre de State of Denial, sortait de l’artillerie lourde pour panser les plaies des deux tours jumelles abattues en plein Manhattan. La fureur des mots prononcés alors était sans précédent sauf en comparaison à Hiroshima ou Nagasaki. « Make no mistake ; United States will hunt down ; cowardly act, etc. ». Ma réflexion allait dans le sens-ci: un Américain n’écoutera qu’un autre Américain seulement. L’économie de la paix réclamait ainsi donc un B. Clinton. Il ne rentrait malheureusement dans le pacte régionaliste onusien qui aurait imposé Ki moon à tort, à deux reprises. Notons que la CGI évoluait en plein constat de la dégénérescence onusienne qui souvent l’appelait au secours de ses campagnes. Nous sommes une fois de plus, différemment mais dans un drame sans issue. Le Brexit confirme évidemment le multilatéralisme européen, de plus l’Amérique seule face à une absence totale d’interlocuteur sans dire valable.
Remontons à Boutros Boutros-Ghali dans Chroniques d’un diplomate égyptien ; entre le Nil et Jérusalem. L’homme se veut d’un portrait global rassurant même s’il avait prononcé depuis, la faillite de l’ONU. Sois dit en passant, il a y régné à titre de chairman pour ne rien régler. Mieux, son poids n’a pas valu pour sa propre Égypte. Il est resté non en abreuvoir du Nil mais en soupirant, tandis que Jérusalem ne lui sourit plus. Amer, non. Réaliste, oui. Juste un nom proverbial de sultan sans sultanat. Vladimir Fédorovski aura beau vouloir présenter un nouveau regard chez Rocher que l’ONU se meurt et l’Égypte se durcit dans le mauvais sens. Noam Chomsky s’il était de l’époque en date d’aujourd’hui, l’aurait-il jugé autrement ? C’est dans ce contexte que l’échec de Barack Obama en Syrie impose aujourd’hui une nouvelle redéfinition de l’Américanisme en soi mais à travers le monde. La rhétorique de la guerre n’est du passé, il faut s’attendre à un prix pour Bachar et la Russie devra soit concéder, soit affronter. Je ne suis pas plus guerrier que l’agneau de la prairie mais quand la vie dépend de la force de Buffalo soldier, l’Amérique non plus ne peut reculer n’y s’y refuser. Car un beau jour on verra l’étranger pénétrer dans nos portes avec arrogance. À ce titre, Guterres n’y peut rien, personne ne lui a accordé de mandat en fait. Il vit dans la peur pour un Portugal quand on le croit défenseur de la veuve et de l’orphelin.
Figurons : scénario. En Arctique on joue minimalement à cinq. Prenant en compte la disproportion de la Russie armée face à la Norvège, au Danemark, même au Canada. Sans endossement militaire américain, que sait être le scénario onusien crédible quand la Syrie est échec. Comprenons-là des intérêts majeurs inestimables actuels. Guterres est complètement désarmé, sans vision, comme ses prédécesseurs. Je veux comme preuve l’erreur de vouloir quitter Haïti sans en avoir négocié l’hébergement d’une base internationale de formation de casques Bleus pour la région, pour au moins cinq décennies. Je précise, non d’occupation mais de formation puisque la notion du Casque bleu est organique aux UN. C’est en effet un incitatif de stabilité, une école de gestion. Ce tout, érigé en faculté d’économie, respectant les lois de l’État d’accueil. Cela inclus : contrôle de santé, de bonne-vie et mœurs, d’éthique, de protocole, etc. Genève n’accueille-t-elle pas le Palais des Nations, New York le siège social, la France, l’UNESCO ? Même concept, l’OTAN uniformisé, la NORAD aussi. Cette base de formation permanente du Casque bleu est en soi une obligation internationale. Hémisphérique. Si l’on veut sauver la diplomatie onusienne. Guterres ne l’aura pigé, pas plus que pour la Syrie. On ne va cependant lui en vouloir pour si peu de temps car c’est la Russie la grande coupable. Je ne le souhaite personnellement, je préfère ainsi ne penser le Président Trump rentrant en guerre. L’élément déclencheur provoquera l’impitoyable, si on enlève le goût des affaires civiles à ce bon vivant. Si Paris savait !
Question vitale : Guterres peut-il alors endiguer Poutine quand la réalité de son Europe fissurée le craint comme une revanche au Bonapartisme, s’il ne s’abrite sous les Ailes de Trump à Washington ? Une référence : Ki moon SG et la Corée de Nord.
Deuxio, quel sera la force ou la faiblesse du nouveau cartel de l’axe Paris-Frankfurt dans la foulée de mises en accusation pour fraude en clan, de révélations de fraudes familiales ? Imaginons la France aux Français accusant le DC à Trump quand celui-ci, une fois avoir installé son équipe de commandement. Cette France avec présidence en tête-de-turc au costard, à la Pénélope payé par…, visitez l’alternative gauche-caviar. Quel tweet partirait à la minute qui suivra cette visite car elle aura lieu. Rappelons-nous, Marine Le Pen en visite depuis les temps de BHO, jusqu’à la récente. Trump Tower avant de se rendre dealer à Moscou. Comme Fillon. Avec qui ? Et qui en rêve à Québec. Oh la réponse, fort simple, j’ai écouté l’entrevue S Bureau / Mitch Gardner l’homme d’affaires, hier soir au 95.1, qui avouait son addiction pour les tweet de DT.
Je ne suis en plein délire si je dis que tout le monde sais déjà ce qui se passera avant l’entre-deux-tours en France. La nuance est dans la honte de se l’avouer qui prime sur le réalisme. Ce n’est en crédit à Marine, c’est une lecture et peu importe de se tromper quand la mesure citoyenne se lit par les livres d’agenda de Fillon remontant pour le moins à Chirac-Jupé inculpés. Posons-nous alors la question suivante : pourquoi donc Sarkozy s’est-il senti obligé par AccorHôtels si ce n’est en perception du futur proche. La fin d’un clan. Notons que cette chaine d’Hôtel peut servir en soi. Sorte de Salon Kitty moderne où l’on lit à travers les entrées et sorties numérisées. Il se sait définitivement sans job politique, va dans une chaine aux connexions de conglomérats américains dont le mastodonte Marriott de Romney grand compétiteur de la formule Trump Tower. Donc un bras protecteur tactique camouflé. L’Europe n’aidera, la Syrie condamnera, l’ONU pleura. Car les temps ont changé. Paul Wolfowitz grand spécial advisor de GW Bush en élections présidentielles en Floride, devenu Secrétaire adjoint à la Défense et président de la Banque Mondiale, est un euphémisme face à la mise en place de l’équipe Trump-Pence de l’ère numérique. [formule de l’ère post-Wolfowitz : L Paul Bremer III ; diplomate, Henry Kissinger ; conseiller spécial et ancien secrétaire d’État, Jay Garner ; lieutenant Général retraité, Gen. George Tenet ; spécialiste du renseignement et Directeur de la CIA, Chuck Robb ; ancien marine et ancien gouverneur de la Virginie, co-chairman de la commission d’investigation sur les MDW en Irack, Peter Pace; chef d’état major issu des marines, chairman du collège des CEO, Steve Herbits; ancien assistant de Rumsfeld, Richard B Myers ; Général quatre étoiles, coalition des Chairman-en-chef, Donald Rumsfeld ; Secrétaire à Défense, Dick Cheney ; vice-président, Frank Miller ; directeur senior de la Défense, sur le conseil de sécurité nationale, Steve Hadley ; conseiller à la sécurité nationale, Doug Feith ; sous-secrétaire à la Défense pour les traités, John Negroponte ; Ambassadeur américain en Irak après l’invasion, Gen. John Abizaid; Général commandant responsable pour le Moyen-Orient, Gen. Tommy Franks, Karl Rove, Karen Hughes, Bob Blackwill conseiller présidentiel, Andy Card ; assistant aviseur national en sécurité et chef exécutif des conseillers à la Maison Blanche, Chuck Hagel Senator & Secrétaire à la Defense, Philip Zelikow ; ancien directeur exécutif de la commission du 9/11, devenu conseiller au Département d’État, GHW Bush ; ancien président conseiller spécial du président, Vernon Clark; Amiral chef des Opérations navales, Carl Levin sen Démocrate ; comité sénatorial des services armés, Dr. David Kay; chef du groupe de suivi-2003 en Irak, Condoleezza Rice; NSA/Sec d’État, Colin Powell; Sec d’État, Richard Armitage ; Deputy secrétaire d’État, Laurence Silberman; Cour d’Appel Fédérale, Spider Marks ; major-Général en charge de l’intelligence pour des forces terrestres d’invasion en Irak].
Leur stratégie intrinsèque, expérimentée a perdu en 2016 face au Trumping the Mind que j’ai défini à travers ces colonnes, en 2016.