OEA OAS
- QUAND L’OEA [OAS] SE CROIT L’ONU SUR LE DOS DE LA CARICOM
- Les États ne Sont Plus Représentés par leurs Ambassadeurs Permanents
- LE CANADA FAIT-IL PARTIE DU PROBLÈME QUI STAGNE À L’OEA DEPUIS WASHINGTON
Il y a de cela quelques années, le colonel des Forces armées canadiennes siégeant à l’IADB, grand aviseur de l’OEA (OAS), a été contacté sur le dossier des FADH en passe de reconduction, afin d’avoir un avis expert sur la participation d’un ancien colonel haïtien. En l’occurrence, Himler Rebu déjà retraité. La voix canadienne qu’il représentait a tout simplement lâché : «Ayiti, bon ti peyi», il avait demandé de ne répéter ses dires. Qu’en sait Almagro?
OEA [OAS] c’est encore pire que la guerre des influences aux UN, c’est une facture inutile pour certains tandis que c’est la caisse de résonnance pour d’autres qui prônent les influences, tenter de régir. En fait, c’est un organe limité qui profite à l’hébergeur seulement, mais surtout inutile. Les apprentis hémisphériques veulent double-facturé la diplomatie des pays déjà représentés aux Nations Unies, côté Hudson que côté Léman. Pourquoi donc tant de diplomates s’il y a lieu de pourvoir aux UN, ce que des hémisphères crée de la divergence dans les RI ?
Hébergée à la hauteur de DC, ce serait le privilège raccourci pour tous, mais le pattern ne le permet pas. Dans le mental du diplomate, ce serait le pas qui donne les ordres tandis que les subordonnées exécutent par formation viscérale du décideur.
Il n’y a pas de service de proximité plus efficace pour Haïti dans le bassin de la mer des Caraïbes que la CARICOM selon les besoins. Mais, il faut faire tourner le marché de l’immobilier, donc louer les bureaux aux dépens des États d’envoi, pourquoi alors dupliquer les besoins inutilement quand on parle de déficit énergétique, d’économie d’échelle, d’efficacité, d’efficience, dans le privé ?
Il règne ainsi une mafia locale qui tire son épingle du jeu pour ne rien offrir en réalité à l’acheteur étatique sinon des coups d’État.
- Luis Leonardo Almagro Lemes à l’IADB
- si Mexico assumait plus de leadership
ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé)