Haïti renaîtra! 100 000 000 pour réformer la PNH…sérieux?
- par Jean Willer Marius – Aspirant Ministre du Bonheur des Haïtiens.
On se croit rêver, le Canada récidive dans ces pratiques non productives. Probablement trompé de bonne foi par des gens totalement déconnectés de la situation en Haïti, le gouvernement en fonction espère réussir à colmater les profondes brèches laissées par son puissant voisin solidaire de la descente vertigineuse de la Première République noire libre et indépendante, aux enfers.
Cette intervention comme les précédentes ne produira pas les résultats escomptés.
Premièrement, l’interlocuteur corrompu ne voudra ni pourra réformer la Police Nationale d’Haïti encore moins de la moderniser lors même qu’il disposa de dix fois la somme promise. Cette dot pour une virginité perdue suite à un viol violent sera gobée comme l’œuf par les filous du PHTK qui ont bridé toutes les sphères du pouvoir.
Deuxièmement, le chaos qui s’installe en Haïti ne se résorbera pas de l’extérieur. Les Haïtiens sont assez riches pour trouver eux-mêmes les fonds nécessaires à la renaissance de leur pays. Que représente 100 000 000 par rapport à 4 000 000 000?
Haïti a besoin que les avoirs des dilapidateurs du fonds petrocaribe investis, stockés en terre étrangère soient confisqués puis, restituer sans procédure macabre à un nouveau gouvernement lorsque ces voleurs généralement quelconques auront été mis hors d’état de nuire selon les conventions signées.
Finalement, la triste réalité qui est la nôtre aujourd’hui encore en Haïti est que toutes les artères sociales sont gangrenées par la corruption, ce qui rend le pays exsangue. La racaille a voix au chapitre dans une presse qui tente de survivre d’un micro autoreverse, les chefs de gangs ont leur entrée nocturne à la Primature alors que pour la consommation internationale, on maintient le discours du politiquement correct.
Que faire?
Sanctionner réellement tous les ténors des gouvernements passés qui ont joué un rôle ne serait-ce que minime dans l’affaire Petrocaribe, mais ceci restera, quoi qu’on dise, un vœu pieux, car cela ferait du Venezuela le seul donateur qui avait compris que l’assistanat perpétue nécessairement un pays dans l’indigence.
Des miettes tardives venues d’un sauveur pour tenir Haïti éloigné du nouveau bloc rebelle qui semble se dessiner à l’horizon de l’arrogance nord-américaine semblent suicidaires parce que suspectes.
ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé)