Marit Fosse No24 ou le vitrail de la tour

MARIT FOSSE : NO.24

  • le vitrail de la tour – das Glasfenster des Turms
  • par Milord-Albertini

Marit Fosse va-t-elle entrer dans l’ère de la fusion spontanée, et en faire de sa toile d’araignée tissée à sa seule mesure une marque déposée dans sur le marché des arts?

D’autres s’y sont fait connaître par exemple ainsi: rouge caravage, bleu fleur bleue, jaune van gogh, rouge vermeer, cubiste picasso, impressionnisme degas, et j’en passe. 

J’ai vu Marit fin 2010 pour la dernière fois. Le contact a gardé la fraîcheur connue du jardin horloger suisse de Genève. Son langage n’a pas décalé d’un poil mince. C’est entre Genève Ferney Paris Dakar New York Moscou Oslo…, que je lui parle avec la vertu de réseaux sociaux en vidéo, ou par les photos de lieux fantastiques pour la plupart du temps qu’elle m’envoie. Ce n’est donc pas le contact intime de son atelier qui me permet de jurer sur telle ou telle peinture de son répertoire, pour ne pas dire tableau. Il n’y a pas de suggestion, mais l’envoi surprenant à chaque fois, aussi nuancé que le caractère humain. C’est ainsi que je lui ai proposé d’écrire sur son travail, dont le No. 25 déjà livré pour me mettre en décalage. 

Vitrail

Nous sommes donc en face à face avec un glasfenster.

J’ai choisi l’expression qui a sa place au même titre dans trois langues différentes pour expliciter, dès le titre, l’œuvre de Marit Fosse. C’est-à-dire le No.24 que je présente.

Pourquoi? 

Vous savez, il n’y a pas plus fort que l’emprunt de l’autre langue dans une langue pour attirer l’attention sur un point fort. En français nous le faisons tous et souvent. Vidrio!

Élégance en littérature. 

S’il y a des vitraux, il y a certainement une tour. Elle les héberge. Il y a aussi une vue d’ensemble comme celle du vitrail, c’est un travail qui évoque l’art de la délicatesse sinon les morceaux tombent. En outre, l’artisan dans ce domaine consolide son art assez souvent avec les artistes, les dessinateurs. C’est avec cet œil que je regarde encore cette toile de Marit Fosse, je l’ai baptisée No.24 ou le vitrail de la tour. 

Tour

Pour éclairer la tour, il faut évidemment des vitraux pour diffuser la lumière. Le jeu de couleurs est alors fabuleux, et impressionnant à la fois. La photo des reflets vous emporte aussi loin que la visite du musée fréquenté. Ceux-là qui ont connu les intérieurs d’églises depuis l’enfance au stade de la raison accomplie le savent. On y passe par là pour voir son ombre couper les morceaux de couleurs là où la lumière le permet avec le jeu d’ombre. Des sons de l’imaginaire nous y accompagnent comme si c’était réel. Il a fallu donc un artiste pour assembler tout ça. En amont il y avait une peinture aussi.

Les amateurs d’art, et peut-être des collectionneurs vont-ils s’interroger sur la passion des couleurs qui vibre en Marit Fosse à savoir si elle sera dans le jaune, dans le bleu ou un dérivé rose bonbon. C’est une tendance telle la courbe passagère de l’investigatrice qui cherche sans vouloir raccorder. …la torre.

ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé)