The children of the mountain
- de Mercedes Sader
- Le FIFA 42|2024
- Le landau dans l’exorciste, dans les Incorruptibles là où l’agent perd le contrôle de l’action, c’est un culte né.
Une précision à apporter ici dans l’intelligibilité et la lecture sur l’Observatoire slrdc en l’occurrence, l’image est plus large que la présentation ci-bas. Le drame, s’il y en a un, se joue dans le carré intime de l’acteur menant le carrosse vers une destination qui n’est révélée, pour les besoins de l’article. Le poids du nom de la réalisatrice comme le titre évocateur propose de facto un drame comme toile de fond. Raison forte de la coupure, et elle suit le choix des festivaliers qui organisent. C’est même pour cette raison que la rédaction a retenu le carrosse plutôt que le film comme fil conducteur.
En effet, si l’homme plutôt de grande taille et seul avec un carrosse (landau), barbu et ébouriffé, là où l’on ne voit pas le visage d’enfant. Il est dans une sorte de gare pour un titre où l’on évoque la montagne. Mais, en voilà une curiosité, quoique relative, c’est tout à fait loin de la perception. Il est artiste. Il y a mieux encore, Mercedes Sader est sur une piste ibérique qui carrément chilienne uruguayenne même si en Italie pour sortir du drame de Pedro Almodovar malgré tout, s’éloigne de la grande Hollywood dominatrice.
Revenons avec la scène mythique du Landau du collège Bergpfad, avec bébé à bord du carrosse, le cuirassé de Potemkine dans les escaliers d’Odessa, ce n’est le thriller, mais c’est l’art de l’art représenté à son naturel et de sa déviation de la stabilité au festival pourtant en quête de.
C’est donc pour nous ici, un arrêt sur l’image qui parle un autre langage que celui des préjugés quelconque dans l’ignorance des autres cultures. Celui qui a vécu la curieuse Amérique ibérique avec le poids de sa dictature atypique, mais qui livre une vie passionnante est sûrement l’adepte incompris plus loin vers le nord de ce vaste territoire à remplir.
Le film propose de l’art pour un festival axé sur l’Art. Notre but en passant par l’arrêt sur l’image est par contre une vraie richesse pour le 7e art (cinéma), qui a le droit de défier les experts et les compétences d’Hollywood!
Les indices
L’affaire du landau généralement présente une situation. De cette image, un vrai géant barbu, il pousse le landau. En toile de fond, des autobus garés. Des voitures, Fiat européen, donc une traversée en image floue. Ce n’est pas si banal. Elle suscite l’arrêt, que dire du touriste virtuel du Nord. C’est là une affaire émouvante, mais par les arts et par ses travaux que livre l’annonce retenue pour la présentation du film, rappelons-le sur l’Art, dans un festival éponyme.
Les organisateurs du festival vont-ils décevoir au décor ou tout simplement attirer par l’affiche, les vrais amateurs de sensations fortes?
La question est lancée telle quelle, c’est un attrait libre.
Il faut remercier par contre la machine grossissante de ce festival qui a résisté à Montréal et qui se déplace en itinérance touristique pour le pas cinématographique, pour innover quand le tapis rouge des sensations fortes lui a cédé la place. Célébrons!
ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé)