SUR LA ROUTE DU CINÉMA par Dan Albertini
Si Haïti n’avait su assumer ses responsabilités internationales dans le dossier syrien. Offrir l’exil à Bachar. Cela aurait-il évité tant de morts et de victimes. Même standard que de se démontrer absout de l’ère Duvalier-Aristide. Comment peut-on prendre la liberté de produire un film sur l’affaire Snowden et qui financerait le cinéaste haïtien tandis que Nollywood se prend en charge de plus en plus au point de pénétrer le prestigieux festival de films de Toronto après une présence timide à Montréal l’an dernier. L’absence de politique nationale audiovisuelle réelle fait défaut même en dehors de nos frontières. L’Académie en intégrant Laferrière en 2014 montre un signe de fertilité et de dynamisme mais rappelle aussi au cinéaste haïtien qu’il faut oser et se brûler d’audace et d’effort. D’où la délicate mission d’exfiltrer Snowden.
à venir.