LOCO 33 El Ultimo Train
- de Diego Arsuaga / (SLRDC)
- par Dan Albertini
Ce film de Diego Arsuaga est placé pour moi, dans le carré d’as rouge, car il est resté comme une grande valeur patrimoniale sur la route du cinéma sur le grand écran dans la mesure de l’émotion en réel pour celui qui craint de tomber du train, étant assis sur le siège de la salle de cinéma. Le rêve!
Loco pour locomotive, loco pour fou, dont un train fou sur des rails. On l’avait perdu dans la mémoire usuelle du pays. En fait, un patrimoine porte son nom dans ce film qui vend la nostalgie aussi, mais surtout l’histoire d’un pays oublié à même cette grande America éprise de la culture du cinéma comme moyen de culture. Diego Arsuaga est le cinéaste de cette gA qui m’a rappelé la nécessité de respecter le reste de l’Amérique ignorée que l’on voit en parent pauvre par la faute de l’excès de consommation de l’autre côté vivant dans l’insouciance du voisinage. Il y a mieux encore en Diego Arsuaga dans Loco 33. Comptons combien de générations de caméra avons-nous laissées sur la route du cinéma. Faut-il partir en Asie, en Inde, au Pakistan pour une tournée exotique, mode touristique pour redécouvrir le combat de coqs d’un pays comme culture de masse, pour comprendre que nous l’avions banni dans cette gA où l’on trouve le gallodrome comme la locomotive arrêtée par les besoins de corporations qui pourtant ne contribuent pas au développement, mais à la pollution quand Je fais semblant de…!
Oui, il y a la belle cathédrale culturelle, hormis le religo à domicile. Juillet 2006, voici ce que rapporte Jacques Hilaire de sa chronique ‘le cinéma comme moyen de culture’, sur le FFM. Le film: ‘La cathédrale’réalisé par Harrichrisna Anenden. «Le film débute sur un panorama de la ville qui aurait pu être une sorte de travelling, invitant les spectateurs à prendre conscience que l’histoire qui se déroule concerne toute la ville. Pour sûr, c’est la cathédrale elle-même qui raconte l’histoire. L’histoire de tous les pieds qui ont foulé le sol, traversé le seuil de la cathédrale «Ce sont des gens biens, je garde en moi leurs secrets » «Lina, la Vierge, la mère de l’autre, peuvent être une seule et même personne. L’intérieur de la cathédrale avait pour elle un autre sens, c’était son intérieur, c’était elle. Lina ne doute plus. Non, elle ne doit pas se laisser aller au bras d’un étranger qui lui promet monts et merveilles».
En 2007, il récidive. Présentation de Losique: «La présentatrice disait :’’que les subventions vont surtout à Toronto parce que le gouvernement veut que le festival de Toronto soit le festival de l’Amérique, sinon du monde le plus couru, le plus connu». Deux festivals; beaucoup trop pour Téléfilm Canada».
«Il poursuivait: Mais, ils ont oublié qu’en dépit de tout, le festival a tenu bon malgré eux. Réseau HEM souhaite longue vie au Festival des films du monde. Il vaut le coup. Nous au Québec, nous sommes fiers et contents de nos festivals, nous aimons nos festivals. Nous soutenons nos festivals».
C’est la remise en question pour des valeurs sûres, plus tard. En avril 2006, j’ai soulevé la question ainsi : Cinéma FFM & le Cinéma haïtien – Montréal : FFM & le Cinéma haïtien. D’ailleurs, existe-t-il un cinéma haïtien? Fayolle Jean nous disait carrément NON en décembre 2004.
Le FFM peut-il ignorer le Cinéma haïtien à Montréal, en effet de la provocation. Oui, 2019, le FFM disparaît, le cinéma haïtien, vendu de F Colas, par l’académicien que l’on a cru de la rigueur.
Je reste à Loco 33.
- Merci d’y croire !
- reseauhem-archives.ca/ffm%20et%20le%20cinema%20haitien.htm
ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé