DU GABON AU BÉNIN TELLE FRANCE TELLE AFRIQUE

DIPLOMATIE INTERNATIONALE ET SOCIÉTÉ par Dan Albertini

Entre (). Si Vals est la couleur de la pensée de coup d’état, Cazeneuve trop près de l’odeur en paye le prix de négligence au coût de vies de citoyens, pour une présidence qui se nourrit en saveur de nuits libertines in dédé-nocturnes-DSK. Non en reine-mère mais de femmes-mères infertiles de poupon présidentiel. Péteux platonique de pléiade indigeste. Fermons les ().


Le rêve de Cotonou de Taubira


Haut le pavé bas l’espoir, le Conseil de sécurité est ce siège permanent abandonné de tant d’Afrique. Cette multi-Afrique acéphale tient à décharge un nouveau langage : économie. Que cela peut-il vouloir dire c’est déjà une autre thèse. Car, l’empreinte bouddhique s’enfonce graduellement, dans l’Afrique profonde loin de la Mer de Chine pour constituer un intérêt immédiat. Un malaise, l’A.fr garde précieusement un mauvais pli de naïveté par le prix de la dépendance. Que de vouloir intégrer la permanence du Conseil de sécurité promis par Wade-Yayi-Zuma, aux côtés du prince communiste Jinping, l’économie semble plus réaliste en termes d’étalage. Là où la question se pose chez le banquier qui s’identifiera bientôt à la même enseigne que le chef d’État (Passeport transafricain, voix de plectre avant le peuple). Une médaille d’accréditation diplomatique interne de statut. Le revers de la médaille existe au point d’un mimétisme colonial persistant. Cette Afrique francophile, de Libreville à Cotonou, telle France telle Afrique. C’est-à-dire, une voix mais plus forte qui représente plus d’une voie souveraine, s’imposer. L’influant axe rassemblé, telle la France-gaulliste post-WWII. Qui sera alors pris de vitesse tandis que Beijing dispose de : colon, finance, industrie, économie, armée, produit, soldat… etc. De bâton bientôt, car c’est le dernier élément de la domination tibétaine. Pourquoi donc vouloir fuir ce pays, au risque de la marée haute et de barbelés.


la diplomatie bubu


Une nuance de cette françafrique décrite dans Le Gabon de l’héritage au partage, de l’auteur Claude Dumont Beghi (Éd. l’Archipel Paris-2016). (P.156-157, para 6-1) « Par leurs excès et manquements, certains journalistes perdent de vue leur code éthique et leur obligation de vérité. Cette réalité concerne également le « milieu autorisé médiatico-microscopique parisien », auto-satisfait et bien-pensant. Je crois même avoir décelé, dans les propos tenus par Jérémy Ferrari, un certain mépris ». Cet extrait met en relief le contexte, la réponse jusqu’à rhétorique de Manuel Vals chef de gouvernement en France qui se défend d’un impair que l’on comprendra forcé par un journaliste tandis qu’il défendait son titre d’auteur d’un ouvrage. Figurons le cas avec le contexte Bush-Gore en 2000, aux États-Unis. Vals serait-il aussi léger car il a choisi délibérément de répondre. Nous comprenons l’incident comme étant de fait sans conséquence contrairement à un effet contraire qui aurait… ! Comme s’il disait : nous vous avions laissé un espace d’indépendance, bande de (…), ne venez pas vous plaindre pour un mot sinon ! Le Gabonais à son tour pour ne perdre ses privilèges, s’empresse de clore l’incident. Pourquoi : problèmes antérieurs à Paris, crainte de coup d’état fomenté par les enfants de, aux enfants de, dans une région qui a été volé aux Africains. C’est éduqué à ce titre que nous disons telle France telle Afrique. Le mimétisme colonialiste se fait culture.


 

l’Afrique élargie de la diaspora


Dumont Beghi expose la source du mal aussi. « En France, en vertu du principe d’opportunité des poursuites, le Parquet est libre de poursuivre ou non les faits constitutifs d’une infraction. Or, la dépendance hiérarchique du ministère public vis-à-vis de l’exécutif ne permet pas, au moment de l’affaire des « biens mal acquis », de garantir un traitement équitable et impartial des affaires politico-financières sensibles qui se présentent souvent en matière de corruption transnationale ». P.96 du même ouvrage de Dumont Beghi. Aussi ne s’étonnera-t-on de constater la réplique, la mimique post coloniale de cette Françafrique.

Le prolongement continental ou la source des maux se trouve dans les considérations suivantes : Le pétrole de Libreville, l’équivalent saxon s’appelle Nigeria, pourtant la bourse du baril n’existe pas. Ali Bongo doit se taire. Le cacao de la Côte d’Ivoire, l’équivalent du café aussi, pourtant c’est l’Helvète zurichois du Léman qui cote à volonté avec des traders français. Gbagbo est enfermé en prison avec sa femme, mais Le Drian au Mali est libre de tuer. L’or du Liberia, l’équivalent de l’uranium sud-africain, pourtant c’est Taylor qui paye la note. Le bois du Congo, l’équivalent du sel sénégalais, pourtant c’est la France qui empoche au Mali et de l’Amérique. Le caoutchouc de la Côte-d’Ivoire, l’équivalent du coton burkinaké-béninois, pourtant c’est en tout, la Banque Africaine de Développement encore au CFA sans projet de maîtrise.

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