LA PEINE DES OMBRES

LA PEINE DES OMBRES par Gérard Sévigné Milord

L’ombre par définition est immatérielle et de plus, elle n’existe pas. Ce, sans l’ombre d’un doute, sans la position d’un corps de quelque forme que ce soit exposé à la lumière. Intense ou pas. Ne dira-t-on pourtant pas que l’ombre est épaisse non pas en fonction de sa largeur, de sa hauteur, mais de sa densité mesurée par un effet optique qui lui donne forme et épaisseur. Un tel rapport de propriété écarte à l’ombre toute sensation de peine dans l’absolu car elle n’existe pas pour soi. C’est pourtant ce profond paradoxe qui humain, fait d’Hillary Rodham Clinton, l’ombre de Bill, dont la peine ne peut se dissoudre. Dira-t-on alors que Bill doive se déplacer pour lui faire de la lumière que cette lumière fera d’elle un quidam sans relief où l’autre, Donald apparaîtra tout seul, qu’elle souffrira de la peine d’être l’ombre de Bill. Car c’est là où on ira la chercher, là où on la trouvera malgré elle qui se réclame en reflets la lumière.

Cette obsession de vouloir se glorifier loin du fuseau horaire William-Jefferson-Bill Clinton afin de briller comme l’étoile polaire qui dicte l’horizon, fera d’elle la comète qui chute par analogie, dans la réalité immatérielle de la peine des ombres. C’est en ce sens que cette peine en cul-de-sac l’emportera vers la dépression, vers la chute. Vers la déchéance car sans gravitation. La peine du constat n’est de l’acrobatie d’ailleurs Bill s’endormit promptement à l’ombre d’un lugubre discours d’investiture de sa femme au grand dam du colistier Tim Kaine.

Cette triste réalité fait d’Hillary Clinton, la dangereuse candidate à la présidence que l’on présente tellement expérimentée que pour le public cette lueur restera l’ombre d’une menteuse au parfum d’irresponsable. Confirmé en outre par un rapport du FBI : « extremely careless ». L’ombre du parfum n’est donc pas authentique. C’est le danger et la réalité de la comète qui n’est en lumière que par son danger. Celui de brûler ce qu’elle touche, de défoncer sur son passage et d’enfoncer un cratère là où elle se pose. Redisons-le autrement, l’éclat majestueux connu de Bill s’est anéanti par une narcose provoquée.

Malgré toute cette lumière de la convention, Hillary fait partie de l’ombre tant on est à se demander : que va faire Bill, soit demain, soit éventuellement ancien président à la Maison Blanche. Lumière de la convention qui a mis à risque une fois de plus, le danger de la comète, la forme de la comète. C’était aussi la peine de Bush père. On n’investit pas sans danger de perte dans l’ombre pour que son commerce soit crevé par une comète, par le mal qu’elle laisse, soit derrière elle, soit à son arrêt.

L’analogie si elle paraît poétique ou un peu romancée, elle reflète une triste réalité.

gerardsmilord@gmail.com


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Hillary soumise à Sergei