RELATIONS INTERNATIONALES DIRECTES Quand Haïti Réclame son Dû pour s’Affirmer

RELATIONS INTERNATIONALES DIRECTES

  • Quand Haïti Réclame son Dû pour s’Affirmer

Sergei Ordzhonikidze ambassadeur retraité de la Fédération de Russie, ancien directeur général du Palais des Nations vers 2010 quand Ki moon paraissait comme le personnage qui visitait les entrailles de la République, là où Obama président des É.-U., n’a pas mis les pieds tandis qu’il allait s’incliner par-devant le mur des lamentations à Jérusalem cité de, avec kippa et révérences.

Cet ambassadeur russe de l’époque est du pays qui dit-on a été le premier pays à reconnaître l’indépendance de ce État prodigieux qui s’est créé au nom d’Haïti pour faire casser les chaînes de l’esclavage à jamais comme principe d’économie politique internationale.

Nous y reviendrons plus loin avec un important élément tiré d’archives sur le sujet qui édifie malgré peu connu

Pourquoi le numéro spécial sur Harald Pfeiffer – SSLDF, et Samuel Pierre Ingénieur PhD – Poly-UDM/ISTEAH, en particulier, fait autant cas de la Russie dans le contexte de relations de guerres avec l’OTAN, et Haïti pris dans le contexte particulier qui sévit depuis 2019, dit-on par la faute des É.-U. d’Amérique?

Nos considérations remontent ici depuis Ki moon pour Haïti, quand il a choisi l’Haïtienne Michèle Montas dans le cadre de ses porte-paroles parmi les autres. Étonnement, reconnaissance, considérations, tous de ces mots adoptés pour récupérer le standard. Hélas, Haïti vit encore sous le pas de l’absence de gestion post-traumatique du 12 janvier 2010 où l’on a trouvé les restes de la MINUHA en la MINUSTAH, pour filtrer en MINUJUSTH après choléra et impunité.

Nous venons ici avec Toussaint Louverture comme notion soulevée par le prochain personnage de cette édition aussi, qui de par ses manuscrits inédits trouvés au CIDIHCA à Montréal, nous a orientés vers cette source nouvelle. Louis E Elie (Ed. Estève, Port-au-Prince Haïti) Le Président Boyer et l’Empereur de Russie, Alexandre 1e (Une mission diplomatique à Saint-Pétersbourg en 1821) Imprimerie du Collège Vertières P-a-P, Haïti [Ouvrage dédicacé à Édouard Estève en témoignage de mon affection, Louis E. Elie, le 6 avril 1942]. Ce qui porte à croire que la démarche haïtienne compta, ce malgré les bons offices de la  Russie anticipée à reconnaître le fait de l’indépendance acquise par la guerre [Haïti], mais de réduire les tensions avec la France aussi.

Le Canada et son importante communauté haïtienne croissante de par les problèmes haïtiens au pays, se retrouve donc au cœur d’un conflit peu ordinaire en s’inscrivant depuis Stephen Harper (ancien PM), à Justin Trudeau non élu pour entrainer le pays dans une guerre ni de s’activer aveuglément contre la Russie, quand celle-ci aux commandes révolutionnaires en Afrique continentale partagée avec la Chine prise sous la même considération fanatique aveugle des É.-U., faisant dans le déni, même dans le retour du charbon comme énergie utile. S’il y a eu  Bretton Woods en 1944 en présence du général A A Nemours, le Canada ne peut nier l’écriture diplomatique de la République d’Haïti.

Telle amitié, quelle ressemblance!

Si l’on considère les écrits inédits du général haïtien, A A Nemours sur la première guerre de l’Indépendance en 1802 avec Toussaint qui fut à ses frais, mort en France dans le contexte soulevé de Louis E. Élie: ‘Comment exprimer notre reconnaissance envers la Russie?

«La matière historique sur laquelle j’ai travaillée, je la considère surtout par rapport à ses répercussions futures, par rapport aux actes qu’elle peut provoquer, un jour, dans Ie sens de nos relations’ commerciales avec la Russie», après l’Indépendance, Le Canada ne saurait reprocher à la Russie ni Haïti, à moins de condamner tacitement et historiquement publiquement avec effet de saisie en faveur d’Haïti comme pour l’Ukraine, sur les litigieux des îles Saint-Pierre-et-Miquelon, invitant les É.-U. à s’y joindre malgré la position américaine d’antan par un embargo commercial contre Haïti. Puis, le Massacre de Marchaterre vers 1921, contre des paysans haïtiens.

Hélas, Kamala Harris: «do not come», dans l’affaire du Rio Grande où la police montée traquait des Haïtiens tandis qu’elle reçoit aisément des  réfugiés ukrainiens.

En considérant la critique de la journaliste cubaine María de Los Angeles Simon dans l’affaire Elián González vue dans son contexte, ce n’est pas le VTT peint d’emblèmes du drapeau haïtien, de la police de Miami qui va nous impressionner. E. Élie, la Russie, nous parlent plus et nous en parlons ici.

ID Canada / ISSN 2563-818X (En ligne) – ISSN 2563-8181 (Imprimé)