CRÉDIT : COLLECTE ET RÉTENTION D’INFORMATION ILLÉGALES

ÉDITORIAL

La protection du consommateur et les lois canadiennes sont-elles respectées par les entreprises qui offrent les services en télécommunication, les banques, etc. ? La problématique est sérieuse car les conséquences pénalisent le citoyen canadien, le consommateur. Le recours est difficile en fonction de la preuve puisque l’écran ne vous sort pas d’imprimé conforme. C’est le plus souvent le cas où vos infos ne se suffisent, le représentant prétexte qu’il va consulter son bureau, un supérieur, pour savoir ce qui bloque l’écran. Le code d’erreur est une astuce pour détourner l’enquête de crédit. C’est généralement une autre database qui traduit le code d’erreur, en remettant votre nom, votre adresse ou coordonnée, l’agent contacté par téléphone lui propose un plan de dépôt de sécurité. C’est là la démonstration de rétention illégale d’informations sur vous. Alternative mais compliquée : faire un constat policier.

Une enquête sommaire démontre ainsi que les entreprises pratiquent la rétention systématique des données personnelles du consommateur dans leur système. Cachées sous des codes hébergés ailleurs que dans un bureau de crédit appliquant les lois en vigueur, dix ans plus tard, vous êtes un numéro, un code d’erreur. Un journaliste et son fils ont éprouvé plusieurs recherches de produits. Bancaire, téléphone… etc. Elles ont toutes sans exception démontré une rétention de données dépassant dix ans, ce malgré qu’aucune affaire ne le liait durant ce temps évoqué, soit dix ans. TD Bank par la carte Soleil, Vidéotron par une ancienne adresse, Fido par les archives Rogers, Bell.

Le paradoxe est profond au niveau de l’État. Si après cinq de silence, votre identité serait systématiquement mise en état dit-dormant, il faut prouver et, éprouver une enquête sur l’intégrité s’il s’agit d’un avantage, d’un service, tandis que le défaut de paiement vous rattrape par défaut malgré la prescription qui ne vous oblige à garder les preuves de paiements après un certain nombre d’années.

La mesure réelle de l’intrusion de l’État dans nos vies sans qu’on s’en rende compte s’évalue aussi à ce titre quand un bypass occulte est pratiqué par ces entreprises-là. L’affaire Patrick Lagacé (journaliste) à Montréal en dit long, après la découverte au niveau de la NSA/U.S., où des compagnies ouvrent leurs codes au gouvernement. La perte du droit à la confidentialité est un fait sous-estimé dans un état de droit. Le mal est plus profond car nous ne savons, qui est celui qui a accès à l’interprétation de ces codes et qui accordent, en quel sens, le droit de consultation même aux entreprises étrangères, d’un autre pays. Ce qui par un effet croisé et parallèle, surveille tous vos déplacements à l’étranger ou en dehors de votre sphère quotidienne de déplacement dans un monde numérisé. Cela devient ainsi le plus vaste réseau de surveillance privé mondial qui viole toutes les lois de société civile dite démocratique. La question devient alors plus inquiétante. Si le contractuel, le policier peuvent visiter des données vielles de vingt ans sur vous, pour une affaire personnelle, sans aucune infraction. Les vendre à une clientèle criminalisée. Cette dernière peut tout aussi tenir un comptoir d’affaires qui camoufle en réalité des centres de collectes d’informations dans le but de faire chanter. Cela s’appelle en fait et en droit : association de malfaiteurs. C’est illégal, une violation grave de la souveraineté. Roger US est un tampon d’information pour Roger Canada, sans que personne ne puisse le savoir, que dire de le détecter. Cela prendrait une infraction grave menant à une enquête internationale concertée qui pourrait faire découvrir la nature des informations stockées. Il faudrait un plumitif.

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